Pastorale familiale du diocèse de Nice

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la théorie du "Gender"

Autre sujet qui suscite de vives émotions au sein de notre pays, le débat et les questions autour du "Gender".

 

L'Institut d'études politiques de Paris a annoncé la création d'une discipline supplémentaire dédiée à la théorie du gender.

 

Le Conseil de l’Europe qui compte 47 Etats membres vient d’adopter à Istanbul, le 11 mai 2011, une nouvelle Convention sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique.

Dans son article 3c, la Convention stipule : « Le terme « genre » désigne les rôles, les comportements, les activités et les attributions socialement construits, qu’une société donnée considère comme appropriés pour les femmes et les hommes ».

Le genre correspond au sexe, genre féminin-sexe féminin, genre masculin-sexe masculin. Car cette idéologie prétend réorganiser les rapports entre hommes et femmes proscrivant toute

référence à leur identité sexuée respective.

 

"Loin de se présenter comme une doctrine parmi d'autres, légitimement proposée au regard critique et à l'évaluation comparative, la théorie du Gender s'impose de plus en plus comme l'"horizon indépassable" des questions de genre. Elle prétend aujourd'hui formater toutes les approches des rapports entre les sexes, qu'il s'agisse de leur connaissance et de leur interprétation ou de leur aménagement social" (cf. ddec84.org).

 

 

 

 

Parmi les promoteurs de cette théorie, Judith Butler parle de féminisme subversif avec

une volonté affichée de déstabiliser « l’hétérosexualité obligatoire ». Pour eux,

"réduire l’homme et la femme à un stéréotype ou leur imposer un rôle social et culturel est

inacceptable. Mais, proposer le concept de genre indéterminé comme réponse à la quête d’égalité auquel aspire la Convention est inadapté". Il s’agit ainsi pour eux de repenser l’organisation sociale selon les modèles homosexuels et transsexuels.

 

 

 

 

 

 

Ainsi selon cette théorie : "L’individu postmoderne ne se reconnaît plus dans la société « hétérosexiste » : la différence des sexes est une dictature puisqu’elle est imposée par la nature. Pour être libre, l’individu doit pouvoir se choisir. Son droit le plus fondamental est « le droit d’être moi », de se choisir en permanence alors que la nature impose d’être un homme ou une femme. L’individu serait mieux caractérisé par son orientation sexuelle que par son identité sexuelle, fondée sur un donné biologique donc de nature. Se considérer comme homme ou femme, c’est refuser de se construire soi-même" (cf . enmarchepourlavie.fr).

 

La théorie du gender permet de mieux comprendre les revendications du lobby gay.

1/ Le « droit au mariage ».

2/ La parenté et la parentalité : le « droit à l’enfant ».

3/ Adoption, PMA et mères porteuses : « l’enfant-objet ».

 

 



 



15/06/2011
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