Bioéthique et Morale Familiale
Vous trouverez
tout ce qui concerne les positions de l'Eglise mais aussi de personnes ou groupes de divers horizon concernant la bioéthique et la morale familiale.
Cycle de formation bioéthique Alliance VITA - Janvier 2014
Dans le débat actuel sur les enjeux de la famille, plusieurs conférences sont proposées dont celles d'Alliance VITA. Alliance VITA est une association non confessionnelle avec ses positions propres et indépendantes de celles de l'Eglise. Le diocèse n'engage pas sa responsabilité dans l'organisation de ces conférences ni dans les propos tenus.
Depuis plusieurs années Alliance VITA http://www.alliancevita.org/ organise chaque année une formation "Université de la Vie" qui rencontre un fort succès.
Innovation cette année, la formation sera relayée dans toutes les régions de France par visioconférence, dont le Sud Est et les Alpes-Maritimes en particulier.
Les interventions de nos experts nationaux seront complétées sur place par des intervenants locaux différents pour chacune des cinq formations. Nous aurons l'honneur d'accueillir notamment le professeur Jean-François Mattéi.
"Un de nous": appel à la mobilisation "tous azimuts"
Sources: Zenit.org (Franz Le Guen) 24/05/2013
Lire l'article sur genethique.org
INITIATIVE CITOYENNE EUROPÉENNE
NON A LA DESTRUCTION DES EMBRYONS
FAITES ENTENDRE VOTRE VOIX !
Initiative européenne 'Un de nous' : des associations françaises unies pour protéger l'embryon
Se mobiliser contre le financement européen de programmes de recherche conduisant à la destruction de l'embryon humain est l'objectif principal de l'initiative citoyenne européenne 'Un de nous'. En France, plusieurs associations se sont unies pour collecter les signatures: Alliance VITA, la Fondation Jérôme Lejeune, les Associations Familiales catholiques et le Comité Protestant évangélique pour la dignité humaine.
L'initiative citoyenne européenne est un nouvel instrument de démocratie participative. Pétition, elle est également une démarche officielle contrôlée par les instances françaises chargées des élections. En réunissant 1 million de signatures, dont au moins 60 000 en France d'ici le mois d'octobre 2013 - actuellement en France, 20 000 signatures ont été recueillies - , "la commission européenne aura l'obligation de reconsidérer le financement de la recherche sur l'embryon et de tout programme menaçant l'être humain dès sa conception". Ce financement est actuellement en cours de négociation pour la période 2014-2020 et il n'est pas sans créer de "tensions éthiques" entre les Etats, précisent les associations dans leur communiqué.
Ce communiqué poursuit: "La recherche sur l'embryon humain conduit à sa destruction. La question est sensible en France, alors qu'une proposition de loi visant à lever l'interdiction de recherche sur l'embryon vient d'être bloquée à l'Assemblée nationale. Elle l'est également en Europe: en octobre 2011, la Cour de Justice de l'Union européenne s'est prononcé contre le fait d'établir des brevets à partir des recherches impliquant la destruction d'embryons, au nom du respect de l'humanité. [...] Alors que 2013 a été proclamée 'Année Européenne des Citoyens', les Français sont encouragés à faire entendre leur voix pour placer le respect de la dignité de tout être humain au coeur de la construction européenne".
Sources: Zenit.org 14/05/2013
PMA: Jean-Christophe Lagarde interpelle le président de la République
Dans une interview accordée à l'émission "Face aux chrétiens" sur la radio RCF, le député et secrétaire général de l'UDI [Union des démocrates indépendants], Jean-Christophe Lagarde, a souhaité interpeller le président de la République sur les effets de la nouvelle loi ouvrant le mariage aux homosexuels.
"L'UDI demande au président de la République d'en rester là et de ne pas ouvrir le débat sur la PMA voire, pire, sur la GPA [gestation pour autrui]" exprime le député qui annonce qu'il déposera prochainement "une proposition de loi visant à dissuader totalement ce genre de pratique attentatoire à la dignité humaine". Pour lui, les peines doivent "aller à 5 ans de prison et 75 000 € d'amende, parce que la marchandisation du corps humain est un crime grave". Enfin, et en réaction à la circulaire Taubira, (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 30/01/2013), il estime qu' "il faut que les enfants conçus à l'étranger dans ces conditions ne puissent pas venir en France, donc n'acquièrent pas la nationalité française".
Sources: La Croix 26/04/2013
Recherche sur l'embryon: 10 raisons de dire non
Le 28 mars les députés ont débattu de la proposition de loi levant l’interdiction de la recherche sur l’embryon humain. Or ce texte porte une révolution juridique et éthique sans fondement scientifique. Les citoyens ayant été privés d’un débat sur la question, voici les dix principales raisons de s’y opposer.
- La thérapie cellulaire est déjà une réalité grâce à certaines cellules souches nonembryonnaires : les cellules souches adultes et celles du sang de cordon.
- Les cellules souches reprogrammées (IPS) du Pr. Yamanaka (prix Nobel de Médecine 2012), offrent des perspectives plus prometteuses en matière de thérapie cellulaire que les cellules embryonnaires. La rapidité du lancement du premier essai clinique sur la DMLA, et les investissements massifs qui se portent – à l’étranger – sur les iPS marquent l’importance du potentiel de cette recherche. S’agissant de la modélisation des pathologies et du criblage de molécules, les iPS peuvent déjà être utilisées comme alternative à l’embryon.
- Le principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon humain ne limite pas les travaux sur l’embryogénèse qui se développent grâce à la recherche sur l’embryon animal.
- L’argument diminuant l’importance des iPS (qui conserveraient 1 mémoire de leur tissu d’origine) ne tient plus scientifiquement : le problème des altérations épigénétiques est résolu.
Sur le plan juridique:
- La protection de l'embryon humain est garantie par l'article 16 du code civil, la constitution, et le droit européen.
- Passer d'un régime d'interdiction de principe à un régime d'autorisation de principe constitue un changement de paradigme inédit au terme duquel le principe fondateur de la protection de l'être humain deviendra une exception à la règle nouvelle de sa non-protection.
- Avant d'envisager d'autoriser la recherche sur l'embryon, enjeu majeur qui concerne autant les citoyens que les experts, les responsables politiques doivent organiser des Etats Généraux, rendus obligatoires depuis la révision de la loi bioéthique de 2011.
Sur le plan éthique et politique:
- L'embryon est un membre de l'espèce humaine, ce n'est pas une conviction ni une opinion mais un constat scientifique. Or le respect de tout être humain, particulièrement les plus fragiles, est constitutif du pacte républicain et au fondement de notre civilisation. Autoriser la recherche sur l'embryon nous fait quitter le pacte républicain et abandonner nos valeurs fondatrices.
- Les responsables politiques sont garants de l'intérêt général. L'enjeu de la recherche sur l'embryon ne relève pas de l’intérêt général mais de l’intérêt particulier - et financier - de l’industrie pharmaceutique qui considère l’embryon humain comme un moyen simple et peu onéreux de modéliser des pathologies, et cribler des molécules alors que les cellules iPS peuvent rendre ce service.
- Avant d'engager une telle révolution juridique et éthique la moindre des choses est d’exiger de l'Agence de la biomédecine qu'elle honore son obligation légale de présenter au Parlement un bilan comparatif de la recherche sur les cellules souches. Les responsables politiques doivent se réapproprier leur responsabilité en matière d'enjeux bioéthiques que l'Agence de la biomédecine a captés depuis sa création (2004). Et ce alors même que dans ce domaine de la recherche sur l'embryon l'ABM est juge et partie. puis sa création (2004). Et ce alors même que dans ce domaine de la recherche sur l'embryon l'ABM est juge et partie (1).
INFO EXPRESS:
(1) Depuis 2004, l’ABM a délivré 173 autorisations relatives à la recherche sur l’embryon, pour seulement 9 refus. 71 concernent des protocoles de recherche, 24 la conservation de cellules souches embryonnaires et 46 l’importation de lignées de cellules souches embryonnaires.
L'utilité de la recherche sur l'embryon est loin de faire l'unanimité
Ce jeudi 28 mars, les députés examinent en séance publique la proposition de loi relative à la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, déposée par le groupe radical de gauche. Ce texte lève l'interdiction et instaure un régime d'autorisation. Ce changement radical de régime est loin de faire l'unanimité. Le quotidien La Croix consacre un dossier entier sur ce sujet.
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