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La contraception en France : synthèse de genethique.org

Pour la journée mondiale de la contraception le 26 septembre 2011, la presse rapporte les chiffres de l'utilisation de la contraception en France (Le Quotidien du médecin.fr (Coline Garré) 26/09/11 - Le JDD.fr (propos recueillis par Anne-Laure Barret) 25/09/11 - Slate.fr 25/09/11 - Le Parisien.fr 23/09/11, (Christel Brigaudeau) 24/09/11 - Le Figaro.fr 23/09/11).

 

Lancée en 2007, cette journée vise à informer, les jeunes notamment, sur les différentes méthodes contraceptives disponibles. 

Selon l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), 90,2% des femmes de 15 à 49 ans sont sous contraception. Malgré ce taux élevé de couverture contraceptive, certains professionnels de santé estiment qu'il existe une méconnaissance des nouvelles méthodes contraceptives et que les choix en la matière reste soumis à une "norme contraceptive" suivie par une large majorité de femmes en fonction de leur âge. Le préservatif est utilisé lors des premiers rapports, puis la pilule devient la norme, avant que les femmes, après l'âge de 35 ans, n'optent pour le dispositif intra-utérin (DIU ou stérilet).

 

D'autres méthodes telles que les patchs, implants ou anneaux  vaginaux restent minoritaires, représentant 2,8% des moyens utilisés. Pour Nathalie Bajos, directrice de l'équipe Genre, santé sexuelle et reproductive de l'Inserm, les médecins sont en grande partie responsables de cet état de fait.

 

La contraception étant aujourd'hui très médicalisée, les femmes choisissent un moyen contraceptif en lien avec leurs médecins qui ne les proposent pas tous systématiquement. "Certaines jeunes femmes qui souhaitent un DIU se voient opposer un refus", affirme Nathalie Bajos. Les médecins évoquent la douleur pouvant être ressentie lors de la pause du dispositif ou le risque de stérilité, lequel serait "quasi nul" selon la chercheuse. Elle déplore aussi que la contraception permanente soit peu évoquée par les professionnels de santé, dont les réticences seraient d'ordre psychosociologique et lié selon elle à la "culture nataliste de la IIIe République". 

Malgré la couverture contraceptive, depuis 2009, le nombre d'IVG reste stable en France, autour de 222 000. De même, le nombre de grossesses non prévues resterait élevé, celles-ci survenant malgré l'usage d'un contraceptif dans 2 cas sur 3. 

 

pour lire la suite de l'article sur genethique.org, cliquer ici



28/09/2011
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